Artistes

TALENTS D'ARMIRE

Artistes Talents d' Armire 2025

Le festival Talents d’Armire est un événement incontournable qui met en lumière les créations d’artistes talentueux.
Chacun présente sa vision unique de l’art contemporain à travers des pièces captivantes et inspirantes. Venez découvrir des œuvres d’art incroyables et rencontrer les artistes passionnants qui les ont créées lors de ce festival exceptionnel.

Nans Hallouche

Nans ALLOUCHE est un artiste peintre autodidacte installé en Guyane depuis 2019. Fasciné par la richesse des paysages et la diversité de la nature locale, il puise son inspiration dans son environnement pour créer des œuvres vibrantes et authentiques.

Travaillant à l’acrylique et à l’huile sur toile, son style figuratif s’autorise des touches impressionnistes, jouant avec la lumière et les couleurs pour capturer l’essence des scènes qu’il peint. Ses tableaux, qui reflètent la beauté brute des couchers de soleil tropicaux, la sérénité des rivières et la puissance de l’océan.

À travers ses créations, Nans ALLOUCHE invite à redécouvrir la nature guyanaise avec sensibilité et émotion. Pour cette 3ème édition du festival “Talents d’ARMIRE”, il présentera une sélection de toiles qui illustrent son attachement à la région et sa passion pour la peinture.

Adelie Sabas Ravion

Artiste peintre autodidacte, née dans la commune de MANA en Guyane Française (en novembre 1955). Professeur des écoles à la retraite, et passionnée d’arts plastiques.

C’est depuis l’enfance qu’elle se découvre une âme

d’artiste, tout d’abord à travers le dessin, en réalisant des bandes dessinées pour ses amies.

Cette passion l’amène, au cours de sa carrière professionnelle, à l’élaboration d’outils pédagogiques en illustrant des fichiers et des albums de jeunesse tels que « A Toi la parole », « Ti Touloulou a », « Noël Korosoni » et plusieurs autres à la demande des collègues.

Depuis une vingtaine d’années, elle s’adonne à la peinture (huile, acrylique et mixte). Le confinement de 2020-2021 lui permet de faire évoluer son art en se recentrant sur sa passion.

En mars 2022, elle décide de faire découvrir ses créations au public en participant à plusieurs expositions : à Roura, à PAGARET, au Family Plaza, à l’espace culturel Joseph HO-TEN-YOU à Rémire-Montjoly
lors de l’exposition immersive

sur l’esclavage, et à l’Encre pour la promotion du Touloulou à l’UNESCO.

La Guyane est le centre des productions de l’artiste, à travers la nature, les coutumes, les légendes, le Carnaval et l’histoire de la Guyane. Quelques œuvres ont aussi une visée philosophique.

L’image de la femme est pratiquement présente sur tous les tableaux. Un ensemble artistique menant vers un monde de couleurs chatoyantes.

Mo Ruig

Mo Ruig est une artiste, vivant en Guyane française depuis 20 ans. Elle est archéologue mais artiste dans l’âme. Depuis sa formation de professeur de créativité intentionnelle, elle se plonge dans la peinture intuitive.

Elle donne des cours d’art à Montjoly à tous les âges et travaille avec plusieurs structures par ex. comme l’Arbre Fromager, l’Agav, l’école Kaz Timoun. Elle a fait plusieurs expositions en Guyane, également dans son atelier

en plein air à Montjoly. Voici trois exemples de son art du féminin sacré, les Déesses.

Nikybé

Nicole BOULARD , Artiste Peintre, peint sous le nom de Nikybé depuis plus de dix ans.

Après avoir suivi des cours d’art a l’Institut des beaux arts de la caraïbes, participe a des salons , manifestations, expositions diverses et variées, Sermac- expositions régionales ……) et bien entendu

en Guyane ou la magnificence des paysages a inspiré maints de ses tableaux.

Ses œuvres de style figuratif entraine le visiteur dans un univers chaleureux ou les couleurs chatoyantes se mêlent à la volupté des teintes dans un jeu subtil de lumières.

Flore Vaillant

Née dans les Hauts-de-France, où elle a passé son enfance et effectué ses études, Flore VAILLANT est diplômée en arts appliqués de l’ESAAT de Roubaix, puis en arts plastiques de l’Université de Lille Ill. Après l’obtention de son CAPES, elle commence à enseigner les arts plastiques en 2006.

Installée en Guyane depuis 2013, Flore VAILLANT enseigne les arts plastiques au collège sur l’île de Cayenne.
Depuis son plus jeune âge, la création fait partie intégrante de sa vie. Que ce soit à travers le dessin, la peinture, la couture ou le collage, Flore VAILLANT explore sans cesse une multitude de formes d’expression.

Passionnée par le mélange des genres, elle joue avec les couleurs, les motifs et les matières, puisant dans les journaux et magazines des mots, des images et des phrases pour nourrir son œuvre. Ces fragments deviennent les éléments constitutifs de son écriture artistique, une démarche où les techniques se croisent et s’entrelacent pour donner naissance à des œuvres uniques.

Jennifer Perier

Jennifer Perier, originaire de Seine et Marne est tombée amoureuse de la Guyane lorsqu’elle y est arrivée pour la première fois en 2004.

Terre d’inspiration pour ses œuvres, elle peint des paysages, mélange des matériaux et affectionne plus particulièrement les portraits, les gens, les regards,

Son expérience et la technique utilisée dans le cinéma (séries Guyane, Maroni, meurtre à Cayenne) et dans la peinture décorative (fresques, fausses moulures, faux bois, faux marbres, trompe l’œil) se retrouve dans ses peintures.

Cette nouvelle série de toiles est un cheminement entre le figuratif qu’elle côtoie depuis de nombreuses années (avec notamment la réalisation de ses grands portraits en noir et blanc) vers un travail abstrait et contemporain qu’elle vous fait découvrir avec passion.

Julie Boileau

Julie Boileau est née en 1986 sur la côte atlantique française. Elle vit et travaille en Guyane.

Diplômée en 2011 de la section photographie de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière à Paris, elle a rapidement ancré le « dehors » au cœur de ses œuvres.

En s’installant en Guyane en 2018, elle a développé un lien vital avec la forêt amazonienne, qui est devenue sa principale source d’inspiration et nourrit un

imaginaire profondément marqué par la vie végétale.

Engagée dans le développement de la scène artistique contemporaine en Guyane, elle y a par exemple cofondé l’École d’Art de Guyane. Ses œuvres y ont été régulièrement exposées et ont bénéficié de bourses de la Collectivité Territoriale de Guyane, de la région Aquitaine et d’aides privées.

La pratique de Julie Boileau, pensée sur le long terme, est centrée sur la photographie, qu’elle soit argentique ou numérique. La série La forêt regardée,
représentative de sa démarche, a été exposée à
plusieurs reprises.

Elle développe maintenant un art autour de la forme végétale qui propose de renoncer au rôle central que nous nous attribuons, avec discrétion et humilité, dans une approche décloisonnée.

L’écriture dialogue avec ses photographies et occupe également une place importante dans son travail. Elle publie cette année Les femmes s’en vont, aux éditions du Sas-Culture. Elle est également scénographe pour Chaos en soi, pièce de théâtre qu’elle a écrite, actuellement en cours de mise en scène en France.

Décidée à créer des ponts, à l’image des liens essentiels que la Forêt nous révèle, Julie poursuit ses explorations artistiques à travers plusieurs résidences de création en 2025. Pour la deuxième année consécutive, elle est membre du Cercle de l’Art.t

Didier Rouby

Autodidacte à ses débuts, Didier ROUBY a ensuite suivi une formation à l’école municipale des Beaux- Arts du Puy-en-Velay. Il a participé à plusieurs expositions, notamment au Salon de l’Art Français à Hyères en avril 2008, organisé à l’occasion du 60e anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme et, plus récemment, au Centre d’Exposition d’Arts et

Cultures PAGARET de Remire Montjoly.

Ses œuvres sont principalement réalisées en techniques mixtes, à l’acrylique ou à l’huile, dans une démarche d’art contemporain.
Les sujets abordés sont des témoignages sur nos sociétés et nos cultures, incitant au questionnement et au devoir de mémoire… D’autres œuvres sont par contre, le fruit d’une improvisation libre, où apparaissent des formes et des idées surgissant au gré des coups de pinceau.

L’ensemble de ces créations reflète l’interprétation personnelle de faits qui touchent profondément l’artiste ; son émotion et sa sensibilité sont ainsi portées au grand jour…

Emi Guttierrez

Emi Gutiérrez est une artiste contemporaine franco- argentine, dont le travail traverse les f rontières géographiques et culturelles pour interroger la condition humaine, les relations interpersonnelles et l’impact des nouvelles technologies sur notre quotidien.

Originaire d’Argentine, elle vit et travaille aujourd’hui en Guyane française, un territoire qui nourrit et influence une grande partie de son œuvre.
Tout au long de sa carrière, Emi Gutiérrez a su imposer sa vision artistique dans de multiples espaces, aussi bien en Amérique Latine qu’en Europe, aux États-Unis et en Asie.

Son travail a été présenté dans des expositions temporaires en Guyane f rançaise, en Guadeloupe, en Argentine, au Surinam, en Espagne, aux États-Unis et à Taiwan.

Ses œuvres sont aujourd’hui visibles de façon permanente en Guadeloupe.

L’artiste pratique les disciplines du dessin, de la peinture, de la sculpture et du muralisme. Très active sur le terrain guyanais, Emi Gutiérrez a réalisé plusieurs peintures murales et interventions urbaines qui dialoguent avec l’espace public et l’environnement culturel local.

Son travail se distingue par une dimension sociale et humaine très marquée, où chaque œuvre se transforme en un miroir de la société contemporaine et un univers imaginaire.

Khong Lafon-Meyran

La photographie est un mécanisme d’apprentissage à travers lequel, j’ai appris à canaliser mon esprit agité. Cette discipline, je me suis imposée à moi-même.
Autodidacte, j’ai toujours refusé qu’on m’implante des méthodes, des techniques et formater mon esprit par les cours, des formations dans ce domaine.

Mes photographies sont des manifestations de mon état d’être. Je n’utilise pas mes yeux pour voir et extraire de la beauté, l’harmonie ou la paix, l’énergie vivante du lieu, de l’endroit qu’elles présentent.
La Nature est un atelier infini de Dieu où toutes choses naissent, s’évaporent et prennent formes dans une atmosphère douce et joyeuse. Pour les « voir », il faut fermer les yeux physiques et me laisser nourrir, inspirer et guider par quelque chose autre que mon esprit limité, tordu et rationnel. La photographie ici, est utilisée comme un voyage intérieur pour être avec Soi-même, être en ma propre compagnie. Et confronter souvent mes propres illusions.

Mais surtout, elle a le pouvoir d’activer un truc chez moi, qui me permet de « voir » des passages, des failles, des portes où que je regarde à travers l’objectif. Des ponts, des passerelles entre les mondes.

Je suis responsable de ce que je vois. Je choisis les sentiments que j’éprouve pour chacune de mes créations- ouvres. Elles peuvent inspirer, élever et rendre dignes des esprits des femmes et des hommes. Mais seuls les esprits semblables, qui vibrent sur la même fréquence qu’elles, peuvent ressentir ce qu’elles contiennent réellement.

« J’envoyai mon âme à travers l’Invisible
Pour y apprendre à épeler la langue de l’au-delà,

Et lorsque mon âme me revint,
Elle me répondit :
« Je suis moi-même le Ciel et l’Enfer. » Omar KHAYYAM

Alfred Alexandre

Né en Martinique en 1968, je vis et travaille en Guyane. Depuis plusieurs années, je développe une démarche artistique autour d’un matériau singulier : la fibre de la feuille de bananier, que j’ai baptisée Tisu Bannan.

Cette plante, introduite dans la Caraïbe au XVIe siècle,

a nourri les esclaves sans être associée directement à la traite, contrairement à la canne ou au café. Aujourd’hui encore, elle porte une

mémoire, notamment à travers le scandale du chlordecone.

La feuille de bananier, l’une des plus grandes du monde, offre une fibre cellulosique comparable au papyrus : étanche, soyeuse, résistante, aux teintes allant du vert au brun. J’y applique des techniques variées (pyrogravure, marquage, scarification, peinture, gaufrage), en utilisant des pigments naturels tels que le roucou, l’indigo, ou encore la poudre d’awara.

Mes œuvres, souvent marouflées sur papier (fabriqué à partir du faux tronc de bananier ou japonais), explorent les qualités esthétiques et symboliques de ce matériau : texture, nervures, lumière, rapport à l’espace. Le séchage, délicat et artisanal, transforme le végétal et conditionne l’œuvre finale.

Mon travail interroge les héritages de l’esclavage, la question raciale et les classifications coloniales (chaben, capre, quarteron…), les références historiques (Code Noir, commerce
triangulaire), et s’appuie

sur les pensées de Fanon, Glissant, Césaire.

Je ne refais pas l’histoire : je l’utilise comme matière vive, pour éveiller les consciences, interroger les mémoires et affirmer une esthétique de la réparation et de la dignité.

François Col

Né à Cayenne le 14 mars 1958, François Col est un artiste autodidacte. Il découvre la peinture en 1984, et c’est après qu’un artiste confirmé ait reconnu ses talents qu’il sait que la voie qu’il a choisie est la bonne.

Il peint au pinceau, en utilisant principalement de la

peinture à l’huile ou de la peinture acrylique. Pour créer ses œuvres, il suit le mouvement de l’hyperréalisme, en s’inspirant notamment

du travail de l’artiste peintre Ralph Goings.

Il participe à plusieurs expositions, et c’est en 1994, lors du premier salon régional de peinture et sculpture de Guyane, que lui sont décernées ses premières récompenses. Il gagne le 1er prix du jury, ainsi que les 2ème et 3ème prix du public.

En 1995, il prend plaisir à habiller des bouteilles en verre de sciure de bois pour créer des œuvres originales.

En 2002, il commence la sculpture en se spécialisant dans le bas-relief. Ses sujets sont alors généralement des animaux, des plantes.

François Col est également, à de nombreuses reprises, sollicité pour réaliser les portraits d’hommes politiques, tels que Justin Catayée, Antoine Karam ou Rodolphe Alexandre.

Exécuter ce genre d’œuvres est un bonheur pour cet artiste aux mille facettes, qui est convaincu que l’art sert à marquer l’histoire.

Karl Zamor

Artiste peintre autodidacte né à Cayenne.

Avec une formation technique à la base, l’artiste a travaillé dans l’enseignement, les télécommunications, la maintenance et l’informatique.

Il a toujours aimé le dessin et la peinture en particulier. Il dessinait beaucoup durant ses temps libres, et en grandissant, le désir de développer sa technique augmentait de plus en plus.

Il peint principalement des portraits à l’huile, mais il n’hésite pas à explorer de nouveaux domaines.

Sa démarche artistique actuelle tente de fusionner l’abstrait et le figuratif.

Isabelle Archen

J’ai créé un univers Poétique, qui virevolte et enflamme ce quotidien, dont il s’inspire…

Unie à la Richesse de la faune et flore du parc Amazonien de Guyane ; éblouie par la beauté autochtone de Miss Guyane et ses Dauphines ; Marrainée, mystérieuse touloulou, je virevolte au gré

de la musique guyanaise des Blue-stars et des Mécènes, parée-masquée, enrubannée, charmeuse tour de loup à la recherche d’un cavalier pour danser… la vie n’est qu’un tourbillon d’allégresse pour qui ouvre son coeur…

Marie-Claude AUPOINT

Artiste peintre-plasticienne guyanaise depuis 2017, Marie- Claude AUPOINT invite ceux qui regardent à s’immerger dans ses réflexions sur l’identité, la représentation, la matière, la transformation…

Cette citation attribuée à Picasso traduit bien sa démarche « je ne peins pas ce que je vois, je peins ce que je pense ».

YNSEHAI

Ynsehaï, est une artiste autodidacte originaire de Guyane, exprimant sa créativité à travers la peinture acrylique et l’art digital.

Son objectif est d’éveiller les sensibilités ou de questionner.
Selon elle, tout artiste est un passeur d’émotions, de valeurs ou de réflexions.

French doko studio

Fondé par Neal Régina, French Doko Studio est un espace dédié à la création et à l’épanouissement artistique en Guyane.

Pop artiste guyanais et créateur du pop art guyanais,

Neal Régina est également professeur d’arts appliqués à l’université et en lycée professionnel.

Dans cette aventure, il est assisté par trois jeunes artistes talentueuses – Hilary Casca, Itima Otz et Isabelle L’Étang – qui l’accompagnent dans sa démarche.

Ensemble, ils offrent aux jeunes talents guyanais un cadre propice à l’apprentissage et à l’expérimentation artistique.

French Doko Studio est plus qu’un atelier, c’est un véritable tremplin pour la nouvelle génération, contribuant à l’essor et au rayonnement de l’art local.

Ferdinand Jean-Gilles

Autodidacte, je dessine depuis la petite enfance. Ado, je peins et m’intéresse aux surréalistes… Dali… Magritte… et puis… et puis… et puis…

En 1988, en quête de sens, à Paris, je saisis mon sabre, un morceau de chêne, et je travaille… travaille… copeau après copeau… poussière de bois après poussière de

bois… jusqu’à ce que mes mains prennent le pouvoir… accouchent d’une statuette… af ricaine…

Transcendé par la répétition des coups de sabre sur le bois, j’écris… six semaines durant j’écris… j’écris jusqu’à détruire toute volonté… à dissoudre toute recherche… à éteindre toute pensée… à faire place nette… et je ponds un conte mystique, La Prophétie des Fous, en réponse à la question mortelle : « Quel est le sens de la vie ? »

Dans La Prophétie, apparaissent Les Déesses Fautives, qui donnent naissance au Monde et provoquent sa fin… mais deviennent également mon thème de travail sculptural…

Entre 1989 et 1995, j’expose à Fontainebleau (Décembre Jeunes Créateurs), dans mon atelier à Assas près de Montpellier, à l’ARDEC à Cayenne (avec des interventions à Kourou et Saint-Laurent), aux Bains Douches à Marseille, au Salon des peintres et sculpteurs d’Outre-mer à Paris (3ème prix), et à l’Atelier de l’ININI à Cayenne.

En 2000, je présente mon travail à la Galerie Saint Ravy à Montpellier.

Depuis, je multiplie les expositions et interventions à Montpellier (notamment avec les associations Nèg’nwè, le Comité du 10 Mai, au Centre culturel de la Paillade), mais aussi dans l’Aude, en Lozère, à Mayotte et en Guyane, à l’UTG.

Samaanthis

Samaanthis est un artiste multipotentiel. Art graphique, photographie, sculpture, création de bijoux fantaisie.

Il est également auteur littéraire et est passionné de guitare.

Edith Aldon

Lors d’un séjour prolongé à Djibouti en 2013, Édith Aldon découvre l’art de la peinture aux sables et s’y initie avec passion. Fascinée par cette matière naturelle, elle s’en imprègne et l’intègre librement dans ses créations, explorant différentes textures et nuances.

Parallèlement, elle développe un travail à partir de photographies, s’orientant vers des sujets plus réalistes.

Son exploration artistique se poursuit dans le Pacifique, à Tahiti, où la richesse et la diversité des couleurs de sables naturels, ainsi que la culture locale, l’inspirent profondément.

De cette fascination naît une nouvelle forme d’expression : des œuvres réalisées exclusivement avec des sables naturels, des sables colorés et des paillettes, apportant éclat et relief à ses compositions.

Edith Sauvan

Édith Sauvan, alias, est une peintre française née en 1979 dans les Hautes-Pyrénées. Elle poursuit des études d’arts plastiques à Toulouse. À 24 ans, elle s’installe en Guyane pour quelques années… vingt ans plus tard, elle y est toujours.

C’est à Kourou qu’elle exerce son métier de professeure des écoles et qu’elle s’adonne à sa passion : la peinture. Elle trouve en Guyane une richesse visuelle intarissable — nature luxuriante, diversité ethnique, arts

traditionnels, variétés de lumières et de couleurs.

Influencée par toute la peinture moderne du XXe siècle, son travail oscille entre figuration et expression abstraite. De
l’impressionnisme, elle retiendra la vision
personnelle, l’émotion et la lumière ; de

l’expressionnisme, l’intensité. Peu importe le genre, elle joue avec les couleurs, les contrastes, et nous propose des compositions vibrantes qui ne laissent pas indifférent.

Son inspiration, elle la puise dans la vie, la nature. La notion de temps est une partie importante de son travail — son impact, l’impression qu’il laisse, l’instant, la pause — le sujet véritable : l’existence.

Elle expose régulièrement en Guyane, notamment à Kourou, Rémire-Montjoly et Cayenne, avec entre autres :

en 2024, du 5 au 22 novembre au Pôle culturel de Kourou ;

en 2019, du 23 janvier au 13 février au siège de la SIMKO à Cayenne, du 18 février au 1er mars au Pôle culturel de Kourou, et du 9 au 27 septembre au Centre Pagaret à Rémire- Montjoly.

Olivia Debyser

Elle vit en Guyane depuis 1989.

Titulaire d’une licence de chinois, elle est partie un an à Taipei pour apprendre la langue, et a pris des cours de peinture traditionnelle chinoise (1981), ce qui influencera son approche de l’aquarelle.

Elle a toujours suivi des cours en atelier et des stages, et a passé deux ans à l’École des Beaux-Arts de Rueil-Malmaison.

Arrivée en Guyane, elle décide de se lancer dans la création artistique, et plus particulièrement dans la peinture, son métier aujourd’hui.

Depuis plus de trente ans, Olivia Debyser enseigne la peinture et ses techniques, et partage sa passion avec des enfants et des adultes dans son atelier, ainsi que dans différents cadres associatifs et scolaires.

La solitude de sa création personnelle et l’échange de l’enseignement se nourrissent l’un l’autre et donnent une dynamique à son travail.

Elle utilise toutes sortes de techniques picturales (huiles, acrylique, pigments, collage, pastel). Toujours curieuse de découvrir d’autres cultures, la Guyane s’est d’abord imposée dans son travail par l’exubérance et la beauté de sa nature sous toutes ses formes.

Fabienne Kamil-Pioger

Artiste autodidacte, je m’exprime à travers la peinture, créant des toiles qui reflètent mes émotions, mes pensées du moment et mes souvenirs. Je laisse libre cours à mon imagination, traduisant sur la toile les visions qui naissent dans mon esprit.

Chaque œuvre est une invitation à plonger dans un univers coloré. Chaque coup de pinceau raconte une histoire, façonnée par mes

inspirations.

Cette passion est arrivée sans crier gare, il y a cinq ans. J’ai commencé par crayonner, puis je me suis essayée à la peinture : gouache, acrylique, et maintenant huile.

La musique est essentielle pour me permettre d’accéder à une imagination débordante, afin de déposer enfin ma pensée sur la toile.

Laetitia Trotin

Jeune artiste pluridisciplinaire, je crée des univers texturés et saturés, entre la réalité et la fiction.

Diplômée d’un Bachelor en Préservation du Patrimoine, spécialité Peinture de Chevalet, je m’inspire des méthodes traditionnelles des peintres pour créer un langage coloré et mettre à l’honneur

Après un cursus scientifique j’ai décidé d’entreprendre un parcours artistique rempli de voyages et de rencontres afin de nourrir ma peinture de nouveaux horizons.

Lauryanne Mordicé

Je suis née à Cayenne, en Guyane française, et l’art a toujours fait partie de ma vie. Très tôt, je me suis passionnée pour le dessin, ce qui m’a naturellement menée vers des études en arts. Aujourd’hui professeure d’arts plastiques, je continue de développer ma propre pratique artistique.

Le dessin reste mon médium de prédilection, et j’utilise principalement le crayon et le pastel. J’aime jouer avec les nuances de gris, de noir et de blanc, en y intégrant quelques touches de couleur pour accentuer les contrastes, notamment dans mes portraits.

Mes inspirations viennent autant de la pop culture que des mythes et légendes, Afro- caribéens, que j’aime mettre en avant. À travers mon travail, je donne une place centrale à la femme noire dans le fantastique, un univers où elle a longtemps été peu représentée.

Parmi mes figures de référence, yemanja, qu’on peut associer à Manman Dilo en Guyane, occupe une place importante dans les créations que je vous présente.

Arnaud Alexis

Je suis né en 1979 en Guyane, aîné d’une fratrie de six enfants. Mon père, Tullins ALEXIS, plombier, m’a transmis une éducation stricte. Ma mère, Armide BOICEL, dite MASSA, est aide-ménagère auprès de personnes âgées.

Après de longues recherches sur mes origines, j’ai voyagé à Washington avec feu N. KALALA OMOTUNDÉ, où j’ai effectué un test ADN. Les résultats

ont révélé des racines nigérianes et gabonaises, me rapprochant de mes ancêtres.

Avec Nihahsah, nous avons fondé l’Institut TARANA Guyane, en lien avec les instituts PER ANKH (Martinique), SANKOFA (Canada) et ANYJART (Guadeloupe), partenaires de l’enseignement des Humanités Classiques Africaines initié par N. Kalala Omotundé.

J’interviens régulièrement en milieu scolaire sur l’application des mathématiques africaines dans le Tembe.

Toujours en quête de stimulation intellectuelle, j’écris de la poésie et des textes sur des sujets qui me passionnent.
Je suis écrivain, chanteur,
percussionniste, producteur,

président d’associations d’art et de danse, et coach immobilier. À travers la communauté NR – Naturellement Riche, j’aide chacun à réaliser ses projets dans la mesure du possible.

Mon inspiration naît de la nature, de l’impressionnisme, et surtout de la peinture africaine traditionnelle. J’apprécie aussi le néo-impressionnisme, le synthétisme, le symbolisme, les Nabis, ainsi que le postimpressionnisme.

Tchò Vèrt Yana

Le collectif Tchò Vèrt Yana, soutenu par le MDES, rassemble cinq artistes guyanais aux parcours riches et complémentaires, engagés dans une démarche artistique enracinée et contemporaine.

Jean-Pierre Triveillot (JOP), peintre, sculpteur et

danseur, explore la Guyanité à travers des installations puissantes, entre art brut et performance. Son travail sur la colline du Mont Baduel

incarne une œuvre vivante et militante.

Patrick Innocent, créateur pluridisciplinaire, associe bijouterie, sculpture et arts plastiques. Formé entre la Guyane, Nancy et São Paulo, il allie précision artisanale et expression libre.

José Réminy, peintre autodidacte, valorise la calebasse comme support artistique. Membre actif des scènes guyanaise et internationale, il puise son inspiration dans la culture locale.

Garvin Jubithana, plasticien engagé, relie création et transmission autour des cultures amérindiennes. Ateliers, fresques et sculptures publiques jalonnent son travail ancré dans le territoire.

Roland Bacoul, plasticien et arthérapeute, développe une œuvre entre nature, rythme et spiritualité. Ses créations allient art, écologie et mémoire afro-amazonienne.

Paul M Fernandez

Artiste guyanais, je vis et travaille en Guyane. Après dix années passées au Surinam, je suis revenu en 1980 avec la volonté de transmettre mon expérience en donnant des cours d’arts plastiques durant de nombreuses années.

Aujourd’hui, je poursuis mon travail artistique autour d’un thème central : les quatre éléments — le feu, la terre, l’eau et l’air.

Membre fondateur de l’Atelier de l’Inini en 1990, je continue à participer activement à l’élan culturel de la Guyane, aussi bien dans les arts visuels que désormais dans le domaine musical, ma nouvelle passion.

Romain Pottier

Issu d’une école d’art, je me suis dans un premier temps adonné à l’infographie jusqu’à un “retour aux sources” en 2022.

La pratique artistique implique un conflit permanent entre l’idéaliste et le critique.

C’est une introspection permanente et nécessaire. Elle m’a appris beaucoup de choses sur le monde, mais aussi sur moi-même. Cela m’a également permis de me servir de l’art comme thérapie.